Repas du 6 février 2020

Ça s’en va et ça revient
C’est fait de tout petits riens
Ça se bois et ça se mange
Les 4 jeudis et ça revient
Comme un menu populaire
…..
Une petite entrée musicale frelatée ou à peine déguisée 😉
Ce premier repas de vingt vingt, comme on dit chez nous depuis qu’on a hérité de l’organisation des JOJ (Jeux Olympiques de la Jeunesse), s’annonçait comme une magnifique rencontre hivernale, les pieds dans la neige et les raquettes aux pieds pour monter au Chatai.
Malheureusement, la petite Greta de la montagne ne doit pas avoir si tort, et le climat semble repousser le vrai hiver chaque fois en peu plus loin de nos collines montaines. Bref, personne n’avait d’excuse valable pour ne pas arriver dans note local préféré en temps et en heure, ce premier jeudi de février.
Une brigade de course (mais elles le sont toutes) nous attendait avec un menu ayant su garder la tomate éloignée car, même si tout change, elle aurait deux fois mauvais goût de se présenter sur nos assiettes en cette période de l’année.
La tradition respectée, c’est bien trois amuse-bouches qui nous aidèrent à descendre un joli Pinot Gris ( P… on est dans le pays du Chasselas, M … (d’ailleurs si on la chasse, c’est pour cela que c’est un club masculin)) 😉Pas sûr que je ne me sois pas déjà perdu ! Bref, un petit goût du Sud, et un sentiment que les cuisiniers avaient envie d’appeler le printemps rapidement avec cette propositions que l’on se réjouit déjà de pouvoir déguster sur une terrasse (ou dans un refuge …….. 😉) – sablés italiens, thon mi-cuit et mousse de jambon ont réveillé nos papilles.
L’entrée nous a rappelé que l’hiver ne se terminera que dans 6 semaines environs, et la familles des courges et autres cucurbitacées qui se préparait à languir dans nos assiettes, s’est vu ravir ce privilège par une racine bien de chez nous, le panais servi en velouté d’une belle rondeur et au goût ample à souhait. Bon je vous referais le coup du chasselas, et relèverait simplement que ce viognier de 2018 était tout à fait appréciable, une fois que la bouteille bouchonnée eut été identifiée et dégagée loin des serveurs trop pleins de bonnes intentions.
Un jarret de port, ou osso bucco, au citron, dont la cuisson frisait la perfection (profitez, c’est la première de l’année) prit le rôle principal de ce repas UN de l’année vingt-vingt.
Un très joli Plan Robert de 2018 vint agrémenter le mélange des goûts et des arômes en bouche, et préparer nos palais à un dessert vif, et léger. Un crumble à l’orange de fort bonne facture.
Voilà, tout était dit ou presque pour cette première dont le prix de CHF 45.- annonce une saison raisonnable. Je me réjouis déjà de vous retrouver en grand nombre pour accueillir quelques invités à notre prochaine rencontre de mars.

Jours du repas +1, vingt vingt

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