Assemblée Générale du 16 janvier 2020
Rapport du Président sur les activités en 2019
Chers Confrères, Chers Amis,
En préambule à la suite de la soirée et afin de donner une certaine douceur aux débats de ce soir je vous rappelle ce proverbe danois de 1912
« La fumée étouffe le feu, et les mauvaises paroles étouffent l’amitié ».
Ainsi que celui-ci dont l’origine est orientale :
« L’amitié est la sympathie de deux âmes égales »
Tout cela pour vous dire que si nous sommes assis de ce côté de la table nous n’en sommes pas moins égaux devant les fourneaux, même si certains le sont plus que d’autres, et que nous vous souhaitons une soirée certes animée, mais dans le respect et à l’écoute des autres !
Lors de l’Assemblée générale, Il est de tradition de se rappeler les moments forts de l’année écoulée. Le temps passant pour tous trop vite, je vais donc tenter de le remonter.
L’exercice écoulé s’est donc déroulé samedi dernier avec nos épouses afin de partager un repas chinois. Soirée qui a été appréciée de tous, et durant laquelle le caissier a pu faire montre de sa générosité. Autre endroit, autre style de cuisine, nous réfléchissons déjà à l’an prochain.
Début décembre c’était une Saint-Nicolas 2.0 aux abords de la salle de sport du collège qui emprunte mon nom ! Probablement une des plus chaude et ensoleillée à laquelle il m’a été donné de participer, d’assister, de participer, d’assister, de participe enfin bref, un peu des deux ! Si j’insiste pour que nous ne vendions pas de vin, je dois avouer que les plateaux VIPs ont eu un certain succès, qui pourrait hélas nous poser quelques problèmes par la suite. 500 huîtres vendues dans des conditions normales, avec un certain coulage, sur les 600 achetées, les dernières ont trouvé preneur auprès de confrères ayant payé leur dû.
En novembre, nous nous sommes retrouvés autour d’un repas quasi méditerranéen, puisque largement inspiré du Tessin natal de Francesco (avec Marc Antoine et Lucien).
Fin octobre c’est au Nord (c’était les corons) à non pardon, je débloque, c’était les ch’ti repas concocté par (Uli, Pierre G. & PAV), accompagné de bières dont le prix a laissé des traces plus tenaces que l’alcool qu’elles contenaient.
Début octobre la collaboration des paysannes vaudoises et de l’ordre de la poêle, enfin, une partie de fidèles de l’ordre de la poêle, a permis de mettre les habitants de la commune sur les chemins du Châtaignier, aux Planches, à Coppoz et au Petit-Mont, en découvrant du Cidre et du vin réalisé par la famille Henny ainsi que la bière réalisée par le fils Guex, une belle journée qui a vu la pluie se tenir à carreau suffisamment longtemps pour que l’on n’ait pas à en souffrir. Vu le succès, auprès des participants, il faut s’attendre à ce que la pressions monte peu à peu pour un nouvel exercice en 2022.
Septembre une reprise toute en finesse là aussi sous inspiration du sud, mais qui n’a hélas pour Gil, pas commencé sous les meilleurs auspices, en raison d’un petit incident, heureusement qu’avec un amuse-bouche, et donc sans réel dégât pour nos estomacs.
Gil turbinait avec Antoine et Fernando.
Juste avant la pause estivale, une missions raclette, encore au collège qui usurpe mon identité, mais cette fois-ci dans la cour, et à la demande de l’APE, soirée qui a permis la aussi de remplir un peu notre trésor.
À la mi juin nous avons reçu nos épouses pour ce qui est désormais notre traditionnel repas d’été, au refuge de Riant-Bossons, où nous avons passé un très bel après-midi, où seuls les derniers travailleurs ont vu leur retour plus ou moins perturbé par un orage aussi violent qu’inattendu. Certains s’en souviennent plus que d’autres.
Au début du mois de juin, nous avons pu profiter du travail d’un diplômant, lequel nous a régalé deux fois, la première avec un repas d’une belle qualité, la seconde avec une note aussi légère qu’un nuage de lait. En fait je crois maintenant que nous pouvons affirmer avec certitude que La Saint Philippe n’est pas en juin.
En mai c’était un saut dans la nourriture du 22ème siècle (enfin j’espère) et les protéines issues d’insectes et autres vers de farine (Sébastien, Lucien P. et Sandro). Bon, je pense qu’à ce stade on aura plus de tomates en décembre dans nos contrées.
Quelques jours avant, c’était une belle fête de mai qui n’a été ternie que par le nettoyage raté d’un bac a cendres dont la nuée s’est déposée un peu partout et dont personne (moi inclus) n’a pensé à venir passer un petit coup de balais par la suite, ce qui m’a valu quelques remontrances.
En avril 15 participants pour un repas entre tradition et culot, composé d’amuses-bouches en trompe l’oeil et un coq au vin servis par Pierre D, Georges et Enzo.
A fin mars le printemps avancé a permis à la brigade du Comité de nous servir quelques asperges en gaspacho et d’autres plats d’inspiration du sud.
Début mars 2019, la date ayant eu de la peine à trouver preneur, Lucien B, Holger et votre serviteur ont soumis à votre appétit un filet de porc au coing, accompagné d’une salade aux saveur orientales.
Et la première de l’année, Didier, Laurent et au pied levé Antoine nous ont préparé une magnifique pochouse dont les quantités auraient ravi le XV de France et les camionneurs qui les accompagnent.
Je vous remercie tous pour œuvrer avec tant de bonne humeur et de joie lors des repas. Ayant participé à tous les repas, je me dois de rappeler qu’il est de bon ton que l’équipe en charge de la cuisine gère les rangements avec l’aide du plus grand nombre, afin que « Passe-partout » (le nain qui gère la clé dans fort Boyard), puisse se coucher à une heure raisonnable.
Je relève que pour la première fois depuis bien longtemps nous n’avons pas eu une seule fois 20 personnes à un repas (si j’en crois les chiffres de notre caissier). Cela ajouté au fait d’avoir enregistré 7 nouveaux membres en 2010 (toujours actifs), l’ordre de la poêle n’a enregistré que 11 nouvelles inscriptions sur les 9 années qui ont suivi. Avec 28 participants actifs, je pense que vous pouvez titiller vos amis ou voisins qui ont du plaisir à faire les cent pas derrière une batterie de cuisine pour que nous repassions, pas nos tabliers, mais la trentaine.
Quelques mots rapides sur 2020, dont les moments clés seront, dans le désordre, la balade dans le Piémont, le pic-nic au refuge, le repas avec les dames en janvier 2021, les participations à la fête de mai, la Saint Nicolas, le repas de l’ASL (UPSL), les nouveaux habitants, peut être encore l’APE, tout cela pour ne parler que de ce qui sort de nos merveilleuses soirées au Châtaignier, d’où il ne fait pas bon redescendre trop tôt pour ne pas créer un précédent.
Avant de continuer l’ordre du jour, je souhaite vous remercier tous, les présents et les absents, de toute l’énergie positive que vous amenez, de l’humour plus ou moins potache qui est délivré de vive voix, et je termine par deux dernier dicton sur l’amitié.
« Dans ce monde, il n’y a pas un homme plus heureux que celui qui converse avec un ami, qui demeure avec un ami, qui s’entretient avec un ami, mais la véritable amitié est rare. »
Et le second, plus court,
« Ne rince pas avec du vinaigre la coupe de l’amitié ».
Alors si ce n’est déjà fait, que l’on remplisse les verres et que l’on trinque à l’amitié.